Le patrimoine de Marrakech compte plusieurs jardins plantés au cours des siècles passés par des artistes de renom. Véritables poumons verts de la ville, ils contribuent à sublimer le paysage de la cité ocre.
Les jardins de l’Agdal
Les jardins de l’Agdal, les plus anciens de Marrakech, ont été aménagés sur un parc de 500 hectares au 12e siècle, sous le règne du souverain almohade d’Abd el-Moulmen. À la fois espace vert et espace bleu, ils sont essentiellement arborés de grenadiers, d’oliviers et d’orangers, entourant plusieurs bassins d’eau dont le plus grand, l’Es Sala, est surplombé par la terrasse panoramique du palais Dar El Hana.
Le Jardin Secret
C’est au cœur de la médina que se trouve le Jardin Secret, un havre de fraîcheur et de quiétude édifié il y a quatre siècles, comme une ode à la virtuosité de l’art architectural marocain. Ses espaces verts s’articulent autour de deux univers : le «Jardin exotique» qui porte aux nues les plus belles plantes du monde et de l’autre, le «Jardin islamique» qui matérialise le paradis décrit dans le Coran.
Le Jardin Majorelle
Souvent mentionné comme un joyau de Marrakech, le jardin Majorelle porte le nom de l’artiste-peintre Jacques Majorelle qui l’a fondé en 1929. Enchanteur, le domaine qui appartient à Yves Saint-Laurent depuis 1966 abrite dans une sublime villa mauresque de style Art déco et le musée de l’Histoire des Berbères. Dans son parc s’expose une flore exotique, originaire des cinq continents (bambous, cactus, palmiers, plantes aquatiques…).
Les jardins de la Koutoubia
Les jardins de la Koutoubia sont aménagés en face de la célèbre mosquée dont ils ont hérité le nom. Clôtures de fer forgé, fontaines, palmiers, orangers et rosiers… Le parc de la Koutoubia est un bout de paradis en plein cœur de la médina, et son décor évoque inéluctablement un vieux film romantique. D’ailleurs, beaucoup d’amoureux y passent de longs moments pour profiter de la féérie des lieux…
Le jardin Anima
Dernier-né des parcs de Marrakech, le jardinAnima — inauguréen 2016 —est l’œuvre de l’artiste autrichien André Heller. Se trouvant sur la route de l’Ourika, sur un espace de deux hectares, le jardin est une invitation à ladétente, l’agrément, la découverte et l’amusement. Outre la mise valeur d’une végétation luxuriante (palmiers, bougainvilliers, fleurs variées…), le site recèle de curiosités artistiques : sculptures surprenantes, ateliers créatifs, musée d’expositions tournantes, café Paul Bowles…